Inauguration de l’exposition d’Aconcha « Entre dos Mares »
Jeudi 7 juillet 2022 à 18h30
Performance musicale Aconcha trio
Galerie Hoche
18 avenue Lazare-Hoche;
83500 La Seyne Sur Mer
Peintures, sculptures, dessins, installation artistique, objets et livres d’artiste.
Exposition du 7 au 30 juillet 2022. (entrée libre)
Ouverture du mardi au samedi de 10h à 12h et 15h à 18h
et le dimanche de 10h à 12h.
Artiste franco-cubaine marquée par ses racines africaines, Aconcha illustre parfaitement la mixité et la richesse culturelle de Cuba. Explosion de couleurs, messages subliminaux, magie et cubanité authentique sont au rendez-vous.
Née à La Havane en 1946, Aconcha grandit influencée par le culte de la Santeria. Habitée par une formidable énergie créatrice, elle va s’inspirer de sa tradition et particulièrement des Orishas dans chacune de ses œuvres. (Orishas : personnifications des éléments constitutifs de la vie). Pour Aconcha, le culte des Orishas se présente comme un jeu de rôle cosmique qui permet de révéler des forces brimées par l’atavisme et l’éducation.
Aconcha n’aime pas utiliser le mot religion, dieu et tous mots qui renvoient vers un futur, un passé, un au-delà, … Elle considère que le sens de ces mots et concepts est dévié et assaisonné d’une sauce moralitrice. Elle préfère se ranger du côté du pragmatisme africain et d’une approche poétique et interactive au quotidien avec ces éléments. Peinture, sculpture, dessin, objet et livre d’artiste, installation artistique, poésie, chant, cette artiste multi-facettes jongle avec toutes les disciplines pour nous raconter sa vision du monde.
« Pour cette série de sculptures je me suis nourrie des mythes des îles Caraïbes, influencées par l’art africain et les rites religieux afro-cubains. J’aborde ces thèmes avec humour. Mon œuvre ne s’apprivoise pas toujours du premier coup d’œil. Souvent il faut vivre un peu dans mon univers pour s’habituer aux puissances des couleurs et des regards … à vos risques et périls. C’est la marque d’une pulsion créatrice hantée par la nécessité de garder l’espoir, mais aussi de se fabriquer une arme contre les mauvais coups de l’existence ».